Quitter la maison commune : Quand les chemins se séparent

Déménager après le divorce – Une séparation est douloureuse et exige de la patience et de la persévérance de la part des personnes concernées. Alors que les émotions sont à fleur de peau, il est difficile d’avoir les idées claires et de parler des chemins séparés à l’avenir. La question de la maison commune et de la séparation physique ne tarde pas à se poser. Au plus tard après le dépôt des documents de divorce, la séparation physique est légalement nécessaire pendant l’année de séparation pour que le divorce soit légal. Retour au guide : Divorce et immobilier.

Quitter la maison commune après la séparation

Dans ce cas, les personnes concernées se demandent souvent qui a le droit d’habiter dans leur propre maison et qui doit quitter le bien immobilier. Les questions relatives à l’entretien, au crédit contracté en commun et à l’inscription au registre foncier sont également source de nombreuses nuits blanches. Vous souhaitez un conseil personnalisé concernant votre bien immobilier ? Vous avez des questions sur la vente d’une maison et souhaitez obtenir de plus amples informations à ce sujet ? Nous nous ferons un plaisir de vous aider personnellement et de nous occuper de votre situation.

Qui doit quitter la maison commune ?

La question du départ de la maison se pose pour la plupart des gens peu après la séparation. Si des enfants sont impliqués, le cas se présente généralement de la manière suivante : le partenaire continue d’habiter la maison, qui garde les enfants avec lui.

Le cas est plus difficile lorsqu’il existe un désaccord entre les époux sur l’utilisation de la maison. Il convient de noter qu’aucun des époux ne peut obliger l’autre à quitter la maison commune. Il n’est pas non plus nécessaire de quitter le logement pour l’année de séparation. Il suffit pour cela que chacun puisse prouver qu’il y a une séparation des espaces de vie et de sommeil.

Si l’un des deux conjoints quitte volontairement la maison, mais y a laissé ses effets personnels, il peut légalement réintégrer le bien à tout moment. En revanche, si l’un des partenaires est parti complètement, c’est-à-dire avec ses effets personnels, il ne peut réintégrer le logement que si cela se produit dans les six mois suivant la date du départ.

Si le déménagement est volontaire et qu’il n’est pas annulé dans les six mois qui suivent, la réinstallation n’est pas juridiquement valable. Celle-ci est exclue même si la personne qui a déménagé est le seul propriétaire de la maison.

Celui qui quitte la maison a droit à une indemnité d’occupation

Celui qui reste dans la maison doit veiller à ce que son conjoint puisse réclamer une indemnité d’occupation. Il importe peu à cet égard que le bien immobilier soit la propriété des deux conjoints ou qu’il s’agisse d’une propriété exclusive. Le droit à l’indemnité d’occupation naît également lorsque le partenaire a quitté la maison volontairement et sans décision judiciaire. La situation est différente si une pension alimentaire est versée en cas de séparation et que l’avantage lié au logement est déjà pris en compte.

Le montant de l’indemnité d’occupation se base sur le loyer local d’un logement qui est raisonnable pour une personne seule. En outre, le montant de l’indemnité d’occupation est déterminé selon le principe de l’équité. Outre la valeur locative objective, la situation financière des époux influence également le montant de l’indemnité.

Le crédit commun

Pour le crédit contracté lors de l’acquisition du bien immobilier, c’est le signataire du contrat qui est tenu de payer. Si le contrat n’a été signé que par l’un des conjoints, l’autre conjoint n’est pas tenu de payer. Il ne peut pas être appelé à rembourser le crédit et ne doit pas craindre de demandes financières à cet égard.

Si le crédit a été signé par les deux conjoints, ils apparaissent tous deux comme débiteurs solidaires devant la banque. Cela signifie qu’ils sont tous deux tenus de payer le crédit à parts égales.

En cas de divorce, le crédit de la maison continue à courir, ce qui a pour conséquence que les frais doivent continuer à être supportés. Si l’un des deux conjoints n’est pas financièrement en mesure de payer sa part, c’est l’autre conjoint qui est mis à contribution pour le remboursement.

Pour éviter tout litige, il est conseillé de se rendre chez le prêteur et de libérer l’un des deux conjoints du contrat. Cela doit être stipulé dans le contrat.

Par ailleurs, il existe une autre option : le crédit est maintenu sous sa forme initiale et continue d’être remboursé par les deux conjoints. Ce remboursement peut être déduit de la pension alimentaire de séparation.

En outre, il existe bien sûr l’option de vendre le bien immobilier acquis en commun et d’éviter ainsi les litiges concernant le crédit commun.

Quitter la maison commune et vendre le bien immobilier pendant la séparation

Il n’est pas nécessaire d’attendre l’entrée en vigueur du divorce pour vendre le bien immobilier acquis en commun. Cette démarche peut être entreprise dès le divorce et s’avère particulièrement utile si les deux conjoints sont financièrement affectés par la séparation ou si les coûts d’entretien de la maison dépassent le cadre financier de chacun.

La vente d’une maison permet d’éviter les litiges superflus et les nombreuses discussions. Il est dans l’intérêt des deux parties de vendre le bien immobilier au meilleur prix possible. Le produit de la vente est partagé en deux et versé à chacun des partenaires.

Toutefois, cela n’est possible que si les conjoints sont d’accord sur la vente de la maison. Cette règle est également valable si seul l’un des deux époux est inscrit au registre foncier, mais que le bien immobilier constitue la valeur patrimoniale principale du couple.

Le divorce en lui-même représente déjà une charge émotionnelle importante pour les personnes concernées. Entre les montagnes russes émotionnelles et les nombreux rendez-vous chez l’avocat, le temps manque souvent pour s’occuper soi-même de la vente de la maison commune. Il est donc conseillé de faire appel à un agent immobilier. Celui-ci s’occupe des visites et répond aux questions des intéressés, ce qui permet aux époux de se concentrer sur d’autres aspects du divorce.

Conclusion : Bien immobilier commun et séparation

Si un couple vit dans un bien immobilier commun et que la séparation a été décidée, il convient de discuter le plus rapidement possible des aspects économiques et financiers ainsi que du départ du bien immobilier.

En particulier si aucun contrat de mariage n’a été signé au début du mariage, les deux conjoints doivent se préoccuper des biens acquis pendant le mariage et des achats communs. Il est toujours conseillé de faire appel à des professionnels afin de connaître ses droits et d’éviter les conflits concernant la maison commune.

Nous nous ferons un plaisir de vous conseiller personnellement sur votre bien immobilier et sa vente.

Divorce : guide, aide et conseils

Un divorce est complexe, c’est vrai. Mais vous n’êtes pas seul ! Beaucoup de gens se séparent et, en fait, la plupart d’entre eux trouvent toujours une bonne solution. Seule une petite partie se termine en dispute. Afin de bien vous préparer, vous trouverez ici nos petits guides et conseils sur le divorce, la famille, l’argent et l’immobilier.