Droit du divorce : partage des biens, pension alimentaire, année de séparation – qui reçoit quoi ?

Droit du divorce – Le droit du divorce intervient en cas de divorce entre époux. Celui-ci est régi par les §§ 1564 et suivants du BGB (Code civil allemand) et par le § 111 de la FamFG (loi sur la procédure en matière familiale). Nous vous expliquons maintenant quelles sont les dispositions en vigueur et comment se déroule un divorce ! Retour au guide : Divorce et immobilier.

Pas à pas vers le divorce – Année de séparation, déroulement et enfants communs

Le divorce est prononcé à la demande de l’un ou des deux conjoints et par décision judiciaire. Pour cela, il faut notamment déposer une demande de divorce auprès du tribunal des affaires familiales, passer par l’année de séparation et régler des questions importantes. Le déroulement exact du divorce est déterminé par la manière dont les époux se comportent l’un envers l’autre.

Le plus important en un coup d’œil

  • L’année de séparation doit être considérée comme un temps de réflexion pour le couple. La réduction de l’année de séparation n’est autorisée que dans des cas particuliers
  • Les divorces à l’amiable durent moins longtemps et coûtent moins cher. Les divorces contentieux s’étendent souvent sur de longues périodes et peuvent être très éprouvants pour les nerfs.
  • La demande de divorce est introduite par le requérant, c’est-à-dire le conjoint qui souhaite divorcer. Avec l’aide d’un notaire, il est possible d’exclure ou de préciser le partage des pensions.
  • Parmi les aspects possibles d’une convention sur les effets du divorce figurent par exemple la pension alimentaire, le droit de garde des enfants communs, la procédure relative aux biens communs ou encore le maintien du nom de famille commun.
  • Un divorce devrait être communiqué ouvertement aux enfants afin de leur donner de la clarté. Il faut absolument éviter un conflit de loyauté pour l’enfant.
  • Depuis 1977, la loi n’exige plus de motif de divorce. Les motifs de divorce les plus fréquents sont l’infidélité, la violence dans le couple ou les disputes.

L’année de séparation – les dispositions légales

Le mariage et la famille sont considérés comme l’une des institutions sociales les plus importantes du système juridique. L’année de séparation doit donc avoir un effet préventif contre d’éventuelles décisions erronées, purement émotionnelles et limitées dans le temps, qui pourraient être regrettées par la suite. Même si l’année de séparation est considérée par de nombreux couples mariés comme une chicane ou une pure contrainte, l’intention qui sous-tend cette réglementation est claire. La décision doit pouvoir être examinée dans le temps imparti et, dans certaines circonstances, être révisée. De plus, ce temps est utile pour régler certaines choses importantes pour la suite du divorce, comme par exemple la convention sur les effets du divorce.

Bien qu’il existe une obligation de prouver la réalisation de l’année de séparation, il n’est pas possible de demander au tribunal de fixer le début de l’année ou de la faire certifier. Il est donc judicieux de fixer le début par écrit. Une réduction ou même une suppression complète de l’année de séparation ne peut être obtenue que par une décision du tribunal pour cas de rigueur selon le § 1565 alinéa 2. Un exemple d’une telle décision peut être une violence domestique extrême que le tribunal considère comme une difficulté inacceptable.

  • L’année de séparation doit être considérée comme un temps de réflexion pour le couple
  • La réduction de l’année de séparation n’est autorisée que dans un cas particulier

Divorce contentieux ou amiable – la question de départ avant le divorce

Le tribunal des affaires familiales décide généralement si un divorce est amiable ou contentieux. Si le divorce est prononcé par consentement mutuel, la procédure de divorce se déroule très simplement. Si l’année de séparation est écoulée, il ne reste plus qu’à décider du divorce et du partage des pensions, qui se fait généralement d’office. Dans ce cas, un seul avocat suffit pour les deux conjoints, ce qui permet d’économiser énormément de frais de divorce. Il est même souvent possible pour les époux de divorcer en ligne, ce qui permet de réduire considérablement le temps et les coûts. Un divorce à l’amiable peut être grandement favorisé par une convention de divorce rédigée par les époux dès l’année de séparation.

En cas de divorce contentieux, les deux conjoints sont tenus de se faire représenter par leurs propres avocats. Cela augmente considérablement les coûts du divorce pour les deux parties. La procédure de divorce contentieux est généralement plus longue que celle d’un divorce à l’amiable et implique des coûts plus élevés.

  • Les divorces à l’amiable durent moins longtemps et coûtent moins cher
  • Les divorces conflictuels s’étendent souvent sur de longues périodes et peuvent être très éprouvants pour les nerfs.

La procédure – demande de divorce et partage des pensions

Qu’il s’agisse d’un divorce à l’amiable ou d’un divorce contentieux, le demandeur, c’est-à-dire l’époux qui souhaite divorcer ou son cabinet, dépose une demande de divorce auprès du tribunal des affaires familiales compétent à l’issue de l’année de séparation. Il ressort de cette demande si le divorce est contentieux ou consensuel. S’il est litigieux en raison de questions connexes (à l’exception du partage des pensions), d’autres demandes concernant par exemple la pension alimentaire sont déposées avec la demande de divorce.

L’étape suivante consiste pour le tribunal à notifier formellement à l’autre époux, c’est-à-dire au défendeur, la demande de divorce et, le cas échéant, les demandes relatives aux questions connexes. Dans le cas d’un divorce par consentement mutuel, c’est au défendeur d’informer le tribunal que les informations contenues dans la demande sont correctes et de déclarer qu’il acceptera la séparation. Dans les divorces contentieux, c’est généralement l’avocat du défendeur qui prend position sur la demande de divorce et les questions connexes.

Dans la plupart des divorces, les tribunaux familiaux doivent procéder à la compensation des pensions. Celui-ci règle les droits et les perspectives d’une pension de vieillesse ou de capacité de travail réduite que les époux ont acquis pendant le mariage. Les mariages de moins de trois ans doivent demander la compensation des pensions, tous les autres peuvent l’exclure ou la préciser devant notaire. Si une telle compensation est effectuée, les époux doivent remplir les formulaires requis par le tribunal, les signer et les envoyer au tribunal des affaires familiales dans un délai donné. Le tribunal envoie ensuite ces formulaires aux institutions de pension afin de clarifier les droits à pension nés pendant le mariage.

En cas de divorce par consentement mutuel, la date de divorce est fixée après réception des formulaires. Les divorces contentieux doivent régler au préalable les affaires suivantes, faute de quoi la date du divorce risque d’être sans cesse repoussée.

  • La demande de divorce est introduite par le demandeur, c’est-à-dire par le conjoint qui souhaite divorcer.
  • Avec l’aide d’un notaire, il est possible d’exclure ou de préciser le partage des pensions.

La convention sur les effets du divorce – le contenu et les règles

Une convention sur les effets du divorce permet de régler tout ce qui concerne le mariage et le divorce. En général, cette convention règle ce qu’il adviendra des biens communs, des enfants communs ou autres après le divorce. On essaie de régler à l’avance tous les points qui sont normalement réglés pendant le divorce, afin de rendre celui-ci aussi simple que possible. La convention sur les effets du divorce porte donc sur des points précis, comme la pension alimentaire. Il est possible de régler aussi bien la pension alimentaire pour la période allant de la séparation au divorce que la pension alimentaire post-divorce pour la période après le divorce.

La convention sur les effets du divorce règle en outre le droit de garde des enfants communs ainsi que leur entretien et, si nécessaire, le droit de visite pour le parent qui ne s’occupe pas d’eux. En outre, la convention sur les effets du divorce fixe la manière dont les biens communs, comme l’appartement commun ou le mobilier, seront gérés. D’autres points possibles d’une convention sur les effets du divorce sont les accords sur la compensation des gains, l’exclusion du régime matrimonial légal de la communauté des gains et l’accord sur la séparation des biens, la renonciation au droit de succession et à la réserve héréditaire et la poursuite du nom de famille commun.

  • La convention sur les effets du divorce tente de régler tous les points litigieux possibles avant le divorce, afin de rendre celui-ci aussi simple que possible.
  • Parmi les aspects possibles d’une convention sur les effets du divorce figurent par exemple la pension alimentaire, le droit de garde des enfants communs, la procédure relative aux biens communs ou encore le maintien du nom de famille commun.

Divorce avec enfants – Communication et conflit de loyauté

Le divorce devrait être communiqué ouvertement par les parents aux enfants. Le meilleur moyen d’y parvenir est d’avoir une discussion ouverte avant le divorce, au cours de laquelle les enfants ont la possibilité de poser des questions et ont suffisamment de temps pour s’adapter à la situation. Mettre les enfants devant le fait accompli ne conduit qu’à une confusion durable et à une multitude de questions non résolues. Un tel entretien est également nécessaire pour les enfants qui sont déjà assez âgés pour pressentir une séparation en raison de leur comportement antérieur, car sinon des questions restent en suspens et des conflits de loyauté peuvent éventuellement survenir. La franchise est très importante dans cette situation afin d’éviter les disputes et les ambiguïtés.

Peu importe à quel point les parents se disputent ou à quel point la rancœur envers l’ex-partenaire est grande, les enfants ne doivent pas subir ces disputes. Si les enfants sont impliqués dans la dispute, il en résulte souvent un conflit de loyauté pour l’enfant. Il y a cependant beaucoup de choses que les parents font inconsciemment pendant un divorce et qui peuvent conduire à de tels conflits pour les enfants. Le fait de garder le secret sur la manière de procéder, de pousser l’autre à prendre des décisions ou de le diffamer en son absence peut avoir des conséquences désastreuses sur le bien-être psychologique de l’enfant. Les deux parents devraient donc rester neutres vis-à-vis de l’enfant et éviter dans tous les cas de faire des déclarations contre l’autre partenaire.

  • Le divorce doit être communiqué ouvertement aux enfants afin de les rassurer.
  • Il faut absolument éviter tout conflit d’intérêts pour l’enfant.

Les motifs de divorce – non exigés par la loi

La loi prévoit beaucoup de choses en matière de divorce. Depuis 1977, les couples mariés ne sont plus tenus d’indiquer un motif de divorce pour pouvoir divorcer. Le principe de la faute a été remplacé par celui de la rupture. Le législateur impose toutefois une année de séparation. Avant de pouvoir divorcer, les couples doivent passer par une année de séparation, pendant laquelle ils sont séparés mais restent mariés. Cette année doit protéger contre les décisions hâtives et les caprices purement émotionnels et préserver le principe du mariage. Ce n’est que dans des cas particulièrement difficiles que l’année de séparation peut être supprimée.

Il existe de nombreuses raisons différentes de mettre fin à un mariage. Dans chaque cas, les raisons sont différentes et la situation individuelle du couple joue un rôle énorme. Pour certains, certaines raisons sont à l’origine de la séparation, alors que pour d’autres, elles n’en sont pas vraiment. Mais dans la plupart des cas, les problèmes sont similaires. Parmi les motifs de séparation les plus fréquents, on trouve par exemple l’infidélité, la violence dans la relation, les disputes ou le manque d’engagement.

  • La loi n’exige plus de motif de divorce depuis 1977
  • Parmi les motifs de divorce les plus fréquents, on trouve l’infidélité, la violence dans le couple ou les disputes.

Divorce : guide, aide et conseils

Un divorce est complexe, c’est vrai. Mais vous n’êtes pas seul ! Beaucoup de gens se séparent et, en fait, la plupart d’entre eux trouvent toujours une bonne solution. Seule une petite partie se termine en dispute. Afin de bien vous préparer, vous trouverez ici nos petits guides et conseils sur le divorce, la famille, l’argent et l’immobilier.