IBeacon – Avenir et application

En décembre dernier, un vendredi, Apple a lancé sa promotion iBeacon dans 254 villes des États-Unis. Développées sous iOS7, les iBeacons utilisent Bluetooth LE. Bluethooth LE brille par une consommation d’énergie nettement plus faible que le Bluetooth « classique ». Ergo, la rentabilité. Avec une portée de 30 mètres, il remplit néanmoins toutes les fonctions de la transmission de données sans fil Bluetooth. Les iBeacons sont un petit morceau de matériel informatique avec beaucoup de puissance !

Depuis début avril, nous développons l’identité visuelle / le design de l’un des leaders de l’innovation dans ce segment. Avec les iBeacons, il est possible de fusionner les mondes stationnaires et non numériques avec le World Wide Web. Prenons un exemple : En été 2015, deux amies se rendent dans le centre-ville de Cologne pour faire du shopping ! Elles descendent du métro et montent dans la Schildergasse. Les vitrines sont remplies de couleurs, le soleil brille. Les deux amies regardent une robe de plus près. PING ! Un message apparaît sur leur smartphone : « Juste pour toi, juste maintenant : 20% OFF !! »

L’iBeacon permettra de communiquer de manière numérique avec les clients au point de vente. En contrepartie, les entreprises obtiennent des informations sur le trafic, la fréquentation et la conversion. Gagnant-gagnant !

Mais quelles sont les possibilités d’application en dehors du retailing classique ? Lors d’une première recherche, je suis tombé sur un article intéressant de Ryan Fass CITEworld. Ryan y parle de dix possibilités d’utilisation de la technologie iBeacon en dehors du commerce de détail classique. J’ai brièvement traduit, résumé et développé ses approches et possibilités d’utilisation passionnantes. Amusez-vous bien avec la première partie :

1. les musées et les expositions

Pour les musées, les galeries, les expositions, mais aussi les zoos, les iBeacons offrent des possibilités d’utilisation fantastiques. Les informations peuvent être consultées ponctuellement par le visiteur ou transmises automatiquement. Les petites balises sont simplement installées sur les murs, les boîtes ou les tables. Parallèlement, les hotspots et les actions peuvent être déterminés librement lors du passage des balises. Pendant que l’on se promène entre les couloirs et les chemins, il suffit de quelques écouteurs pour nous guider auditivement. De même, un écran suffit pour obtenir toutes les informations supplémentaires. Des informations toujours données au bon moment. Et toujours à la bonne personne. Les tablettes ou les smartphones permettent en outre de suivre des discussions, d’établir des liens avec des applications ou des informations provenant de sites web. Pas après coup, mais pendant et de manière automatisée.

2. les hôpitaux

Ceux qui connaissent les hôpitaux savent à quel point les couloirs blancs interminables peuvent être déroutants. Il existe ici une véritable approche pour aider les gens. Le temps est souvent une denrée rare, surtout dans les hôpitaux, et il est décisif pour beaucoup de choses. Que ce soit pour les visiteurs, les patients ou le personnel, tous disposent d’une carte ouverte à l’intérieur du bâtiment. Il en va de même pour les informations supplémentaires destinées aux utilisateurs.

Mais – et c’est là que réside l’intérêt – les utilisateurs du système peuvent être suivis rapidement et facilement. Ainsi, les médecins peuvent être localisés et contactés en fonction de leur disponibilité et de leur emplacement. Des pièces, des surfaces, des étages entiers et des complexes peuvent être mis en réseau individuellement. Une navigation simple et précise en fonction de l’emplacement devient possible grâce aux iBeacons.

3. événements et conférences

Lors des méga-événements, des grands festivals et des manifestations, les billets sont essentiels. Depuis l’apparition des applications, de nombreux organisateurs développent leurs propres applications pour offrir des services mobiles à leurs invités. Si les informations sont généralement diffusées de manière peu spécifique, les organisateurs peuvent partager des informations plus spécifiques et plus précises grâce aux petites balises. Les utilisateurs du système peuvent ainsi obtenir des détails précis à certains endroits, mais aussi échanger des données en toute simplicité.

4. restaurants, cafés et bars

De toute évidence ! De toute évidence. « GET A FREE COFFEE NOW ! ». Regardons un exemple : Starbucks. Près de cinq millions de téléchargements d’applications rien que pour les systèmes d’exploitation Android. Des iBeacons bien placés dans les centres-villes rappelleraient à chacun de ces utilisateurs de repasser par là. Les campagnes peuvent être créées de manière très individuelle. Il est ainsi possible de déterminer la durée de la visite. Si un utilisateur se trouve plus de cinq secondes dans la zone d’émission de l’iBeacon, cela signifie qu’il est peut-être intéressé par l’offre actuelle. PING ! « GET 50% NOW ! Des beacons placés intelligemment donnent aux entreprises qui ont une volonté d’innovation suffisante de grandes chances d’attirer (spontanément) un public urbain.

La publicité n’est pas réservée aux grands groupes, les petits fournisseurs locaux peuvent également acheter un kit de démarrage et diffuser des informations de manière intelligente. Toutefois, les entreprises disposant d’un budget suffisant sont avantagées, une application ou une plateforme propre étant une condition préalable à la notification push.

5. hôtels et centres de villégiature

Tout comme les hôpitaux ou les musées, les iBeacons sont parfaitement adaptés au tourisme. Ici aussi, les gens se retrouvent dans des lieux qu’ils n’ont généralement jamais vus. L’installation d’iBeacons sur des sites, des attractions touristiques ou des complexes hôteliers permettrait ici aussi de transmettre des données de manière ponctuelle. Check-in, check-out, offres en tout genre : tout est automatisé et personnalisé pour chaque lieu. Des offres de visites entières peuvent être gérées de cette manière. Systèmes de taxis, de bus ou de transports en commun.

L’article original (version anglaise) de Ryan Faas (technology journalist and author) sur CITEworld