Le grand guide du photovoltaïque – tout ce que vous devez savoir sur cette énergie renouvelable

Le thème du photovoltaïque et de l’électricité solaire est particulièrement important dans le domaine de la transition énergétique. La possibilité pour les particuliers de produire de l’électricité et de la chaleur grâce à l’énergie solaire est un grand pas en avant dans le domaine des énergies renouvelables. La technique ne cesse de progresser, c’est pourquoi il est d’autant plus important d’être informé sur le sujet. C’est un domaine passionnant, en particulier pour les maîtres d’ouvrage ou les propriétaires de biens immobiliers. Mais qu’est-ce que le photovoltaïque exactement et que faut-il savoir à ce sujet ?

Photovoltaïque – les conditions pour votre bien immobilier

Lors de la planification d’une installation photovoltaïque, il faut tout d’abord trouver une surface appropriée pour l’installation. Les possibilités les plus diverses peuvent être envisagées à cet égard. Les conditions du site doivent également permettre une exploitation économique de l’installation. Il ne faut pas non plus oublier la situation juridique, car là aussi, il y a des choses à prendre en compte. Les maîtres d’ouvrage et les propriétaires de biens immobiliers qui souhaitent passer aux énergies renouvelables devraient s’intéresser de près à ce sujet.

Photovoltaïque – les possibilités d’installation des modules

Lors de la planification d’une installation photovoltaïque, la première question qui se pose est de savoir où l’installation doit être installée. Les toits sont les plus appropriés, car ces surfaces sont de toute façon disponibles et ne sont généralement pas utilisées à d’autres fins. De plus, ils sont orientés vers le ciel et l’ombrage est généralement plutôt faible en raison de l’augmentation de la positivité. Mais il existe aussi des différences entre les toits. Quel est le toit le plus adapté à l’installation photovoltaïque ?

Possibilités d’installation sur un toit incliné

Les toits inclinés, très répandus, offrent des conditions idéales pour l’installation d’un système photovoltaïque. Les modules peuvent ici être facilement montés parallèlement à la couverture. La couverture de toit déjà existante est alors entièrement conservée et continue d’assumer sa fonction de protection contre les intempéries et la chaleur. L’installation de modules photovoltaïques sur une grande surface permet de réduire la charge thermique des combles. Il existe également une alternative de montage intégré à la toiture, dans laquelle les modules photovoltaïques affleurent la couverture du toit et la remplacent même partiellement.

Tous les maîtres d’ouvrage de nouvelles constructions ont la possibilité d’installer des modules photovoltaïques en remplacement d’un toit ordinaire. En plus de la production d’électricité, ces panneaux assurent une fonction de protection contre les intempéries et remplacent ainsi la couverture de toit habituelle.

Possibilités d’installation sur un toit plat

Un toit plat ordinaire offre également une possibilité d’installation idéale pour les systèmes photovoltaïques. Contrairement aux toits inclinés, l’inclinaison peut être déterminée très librement et ne doit pas s’orienter sur la pente du toit. L’orientation optimale est facile à obtenir, ce qui permet d’optimiser la productivité et l’efficacité. L’installation n’a pas non plus d’influence négative sur la structure existante du toit.

Possibilités d’implantation pour les installations photovoltaïques intégrées au bâtiment

Les installations photovoltaïques ne doivent toutefois pas nécessairement être installées sur le toit, car il existe tout à fait d’autres alternatives pour utiliser l’énergie renouvelable. L’une de ces alternatives est l’intégration des modules dans la façade. Pour ce faire, il est possible d’utiliser des éléments de façade, mais aussi des auvents ou autres. Cette alternative est également appelée photovoltaïque intégré au bâtiment (BIPV = Building Integrated Photovoltaic).

Photovoltaïque – les conditions d’implantation individuelles pour votre bien immobilier

Dès que la surface pour l’installation photovoltaïque a été trouvée, la question se pose maintenant de savoir si les conditions du site permettent une exploitation rentable de l’installation. Pour cela, il faut tenir compte de nombreux facteurs qui influencent le rendement et donc la rentabilité de l’installation. Il est ainsi possible de vérifier si l’investissement dans une installation photovoltaïque en vaut vraiment la peine.

L’influence du rayonnement global

Le rayonnement global est l’un de ces facteurs, car il indique la quantité de rayonnement qui atteint un mètre carré de surface de réception horizontale au cours d’une période donnée (généralement une année). Il ne s’agit donc pas d’une constante, mais d’un paramètre qui dépend du moment de la journée et de la saison, ainsi que de l’emplacement et du temps. En règle générale, le rayonnement global est plus élevé sous les latitudes sud que sous les latitudes nord et il est plus important en été qu’en hiver. Les nuages font que le rayonnement global ne présente qu’une fraction des valeurs que l’on obtient lorsque le ciel est dégagé. Pour la planification des installations photovoltaïques, cela signifie que la répartition du rayonnement solaire de Golabal en Allemagne varie selon le lieu. Dans le nord de l’Allemagne, le rayonnement global moyen est d’environ 900 à 1 000 kWh/m2 par an, tandis qu’il est d’environ 1 200 kWh/m2 par an dans le sud du pays. Une différence d’environ 20 % uniquement à l’intérieur de l’Allemagne. Lors de la planification d’une installation photovoltaïque, il faut donc tenir compte du rayonnement global sur le site individuel pour pouvoir évaluer l’efficacité de l’installation.

La bonne orientation et la bonne inclinaison du toit

L’inclinaison et l’orientation du toit sont des facteurs importants qui influencent la rentabilité d’une installation photovoltaïque. Dans le cas d’une nouvelle construction, le toit peut être orienté de manière optimale, mais pour les biens immobiliers existants, il faut profiter des conditions qui sont déjà en place. Dans ce cas, l’orientation et l’angle du toit sont tous deux importants pour garantir la plus grande production d’énergie possible. Dans le cas des toits plats, l’orientation et l’inclinaison peuvent être entièrement déterminées par l’utilisateur, comme décrit ci-dessus, et donc adaptées individuellement aux valeurs correctes. Selon l’emplacement, une orientation différente est la meilleure, car cela dépend individuellement de la région. En général, l’orientation vers le sud est la plus optimale dans la plupart des cas. L’angle d’inclinaison de 30-35 degrés est généralement le plus efficace dans les grandes plaines allemandes, mais cela doit également être déterminé individuellement en fonction de l’objet.

Planification de l’ombrage individuel

Le dernier facteur d’implantation qui influence la rentabilité de l’installation photovoltaïque est l’ombrage. Ce facteur est le plus souvent sous-estimé, car même un peu d’ombre peut réduire considérablement les performances de l’installation photovoltaïque. Il s’agit en particulier des ombres causées par les arbres ou les maisons proches, mais les petites ombres des cheminées ou des antennes peuvent également avoir un impact négatif sur la performance. En cas d’ombres importantes, l’installation doit être planifiée avec précision. En cas de petites ombres permanentes, il est judicieux d’installer l’installation de manière à ce qu’elle ne soit pas installée à certains endroits du toit. Une petite ombre permanente peut réduire la puissance de l’ensemble de la chaîne et avoir ainsi une grande influence sur la rentabilité. Lors de la planification, il convient donc de faire très attention aux ombres individuelles sur votre bien immobilier et de les prendre en compte dans la planification afin d’éviter toute diminution de la puissance.

Photovoltaïque – les aspects juridiques

L’installation d’un système photovoltaïque implique toujours des aspects juridiques, car il existe également des prescriptions légales et des réglementations que les maîtres d’ouvrage et les propriétaires de biens immobiliers doivent respecter. Que prescrit la loi, quelles sont les prescriptions et à quoi les propriétaires d’une installation photovoltaïque doivent-ils faire attention ?

Permis de construire

Les installations photovoltaïques doivent en principe être conformes au droit de la construction. Celles-ci dépendent toutefois de chaque Land, car le droit de la construction est une affaire de Land. Selon le Land, il existe donc des réglementations légèrement différentes pour l’installation des modules. La plupart des Länder n’exigent toutefois pas de permis de construire pour les installations photovoltaïques installées sur les toits des bâtiments. Dans ce cas, le maître d’ouvrage est responsable de s’assurer que l’installation est conforme au droit de la construction. L’installation ne fait donc pas l’objet d’un contrôle supplémentaire par les autorités. En revanche, les installations en plein air nécessitent un permis de construire dans la plupart des Länder. Dans ce cas, l’installation ne doit pas dépasser une certaine taille, qui est généralement de neuf mètres de long et trois mètres de haut. Les installations qui doivent être installées sur des bâtiments classés monuments historiques nécessitent généralement un permis de construire. Informez-vous individuellement pour votre Land sur les principes juridiques auxquels vous êtes soumis lors de la construction d’une installation photovoltaïque.

Photovoltaïque – la planification individuelle de votre installation

La planification d’une installation photovoltaïque nécessite de nombreuses réflexions. Une bonne installation dépend de nombreux facteurs et doit être adaptée à vos besoins individuels. Les aspects importants, tels que les besoins en énergie ou la taille de l’installation, doivent être discutés et bien réfléchis au préalable. Quels sont les autres facteurs importants et ce que vous ne devez en aucun cas oublier lors de la planification de votre installation ?

Estimer et calculer les besoins énergétiques corrects et le dimensionnement

Au début de la planification, il faut toujours se demander quelle doit être la taille de l’installation, car les conditions financières en dépendent généralement aussi. Il faut tout d’abord déterminer quelle est la consommation moyenne d’énergie. L’installation photovoltaïque est ensuite adaptée avec précision à votre consommation d’énergie individuelle. Il est assez facile de la déterminer en consultant la dernière facture d’électricité. Sur la base de ces informations, il est possible de déterminer d’autres paramètres qui permettront ensuite de définir la taille de l’installation nécessaire. Utilisez notre calculateur d’installation solaire pour calculer votre consommation d’électricité individuelle et la taille minimale de l’installation requise qui en résulte.

L’enregistrement de l’installation photovoltaïque auprès des autorités

Lorsqu’une installation photovoltaïque raccordée au réseau est mise en place, elle doit être déclarée et ce, aussi bien auprès de l’Agence fédérale des réseaux (BNetzA) que de l’exploitant de réseau compétent.

Inscription auprès de l’Agence fédérale des réseaux

La loi sur les énergies renouvelables (EEG) stipule que les exploitants d’une installation photovoltaïque doivent la déclarer à l’Agence fédérale des réseaux. Cela s’applique aussi bien à l’utilisation personnelle de l’électricité produite qu’à l’énergie qui est directement commercialisée. Les extensions d’installations photovoltaïques déjà existantes doivent également être déclarées. L’inscription de nouvelles installations ou d’extensions se fait via le portail de l’Agence fédérale des réseaux sur Internet et c’est également la seule manière d’inscrire les installations photovoltaïques depuis 2011. Pour enregistrer l’installation auprès de l’Agence fédérale du réseau, vous avez besoin des données suivantes :

  • Nom et adresse de l’exploitant de l’installation photovoltaïque
  • Emplacement de l’installation
  • Puissance nominale de l’installation en kWp
  • Adresse électronique
  • Le jour où l’installation est mise en service

Déclarez l’installation avant sa mise en service ou au plus tard le jour même des mises en service. Deux semaines de préavis suffisent amplement pour déclarer l’installation aux autorités.

Conseil : Il est urgent d’enregistrer votre installation photovoltaïque. Si une installation n’est pas déclarée à temps, le propriétaire n’a aucun droit à la rétribution du courant injecté !

Inscription auprès du gestionnaire de réseau

Les installations couplées au réseau injectent l’électricité produite en excès dans le réseau public. La loi sur les énergies renouvelables (EEG) prévoit pour cette injection une rétribution du courant injecté qui se situe entre 10 et 13 centimes d’euro par kilowattheure. Avant la mise en service de l’installation, l’exploitant doit donc déclarer l’installation photovoltaïque à l’exploitant du réseau et déposer une demande de raccordement au réseau. Il s’agit d’une obligation légale que l’exploitant doit respecter. Pour les installations non raccordées au réseau, l’exploitant du réseau ne doit pas être informé.

Trouver l’offre qui vous convient

Dès que la décision d’installer un système photovoltaïque est prise, il ne reste plus qu’à trouver la bonne entreprise qui vous accompagnera sur le chemin de la planification, de la livraison, du montage et de la mise en service. Pour cela, une recherche suffisante sur Internet, dans les journaux ou dans votre entourage s’impose, mais même si vous trouvez quelqu’un, vous devez d’abord vérifier les conditions et les qualifications.

Reconnaître les qualifications d’un bon installateur solaire

La plupart des propriétaires d’installations n’ont pas les connaissances nécessaires pour savoir si un installateur solaire est un professionnel dans son domaine ou non. Afin que vous connaissiez néanmoins quelques faits qu’une entreprise devrait vous offrir lors de l’installation de votre système, vous trouverez ici une liste de ce qu’une entreprise solaire professionnelle devrait respecter.

  • L’entreprise répond de manière flexible à vos souhaits concernant les modules et n’insiste pas sur un produit particulier.
  • L’entreprise examine personnellement votre toit et votre maison avant d’établir une offre.
  • L’entreprise ne vous propose qu’une offre dans laquelle tous les postes sont détaillés et qui ne laisse aucune question en suspens.
  • L’entreprise ne vous met pas sous pression et prend le temps de répondre en détail à toutes vos questions.
  • L’entreprise vous communique les plans d’interconnexion et vous donne des informations précises sur l’enregistrement, la mise en service et le paiement des autorisations.
  • L’entreprise établit des prévisions de rendement réalistes pour l’installation, qui correspondent à peu près à ce que vous avez calculé vous-même au préalable.

Photovoltaïque – la rentabilité des cellules solaires

La rentabilité est généralement déterminée en comparant les recettes et les économies réalisées. Il en va de même pour les installations photovoltaïques, pour lesquelles on distingue les coûts d’acquisition et les coûts d’exploitation afin de déterminer la rentabilité. Alors que les prix des installations photovoltaïques ont certes nettement baissé ces dernières années, les tarifs de rachat ont eux aussi considérablement diminué. Mais à quels coûts vous attendez-vous lors de l’acquisition d’une installation photovoltaïque et à quels coûts s’attendre dans les années à venir ?

Les coûts d’acquisition d’une installation photovoltaïque

Les coûts d’acquisition se composent généralement des coûts nécessaires à l’installation du système. Il s’agit notamment des modules solaires, de l’onduleur, du câblage et du montage lui-même. Pour les maîtres d’ouvrage et les propriétaires de biens immobiliers, cet aspect est probablement le plus important, car en cas de doute, c’est le montant de l’investissement nécessaire qui détermine si une installation sera mise en place ou non.

Coût des panneaux solaires

Les modules solaires eux-mêmes ont énormément perdu en coût au cours des dernières années. Cela s’explique d’une part par la forte concurrence des fournisseurs chinois à bas prix et d’autre part par des effets d’échelle positifs. En général, cela signifie que plus on produit de modules solaires, moins ils sont chers. Les coûts sont généralement comparés en euros par watt crête. Début 2018, les coûts se situaient entre 45 et 90 centimes par watt crête, selon le modèle et le fournisseur choisis.

Coût de l’onduleur

Les coûts de l’onduleur ne doivent pas être sous-estimés. Ils représentent généralement 15 % des coûts d’investissement. Selon les conditions de l’installation et les facteurs d’influence extérieurs, il est possible que plus d’un onduleur soit nécessaire. Les coûts de l’onduleur varient en fonction de la puissance. Pour un onduleur de 1 kW, il faut compter environ 200 € net. Les petits onduleurs coûtent généralement plus cher que les grands, car le coût de fabrication est plus élevé. Pour un onduleur de 5 kW, on peut calculer un prix d’environ 1000 €. Si votre installation nécessite deux onduleurs, le prix sera multiplié par deux.

Coût du câblage

Le câblage représente également une part importante de l’investissement. Plus la section des câbles solaires est élevée, plus les prix sont élevés. Une section élevée est toutefois nécessaire pour éviter les pertes. Pour la quantité achetée, la section et le matériau des câbles, le prix des câbles solaires varie entre 1 et 5 euros, auxquels s’ajoutent les coûts des câbles de raccordement des onduleurs et des régulateurs de charge. Cela implique des coûts supplémentaires de 20 à 50 euros, selon le fournisseur et la qualité.

Coût de l’installation

En ce qui concerne les coûts de montage, il n’y a pas que les coûts des artisans qui sont à votre charge, mais aussi les coûts du système de montage. Ceux-ci sont très différents selon le système que vous avez choisi. Les prix varient en fonction de la qualité et des caractéristiques, comme la résistance à la neige et au vent, mais aussi en fonction du modèle de système. En moyenne, vous pouvez compter entre 100 et 150 euros par kWp pour le système de montage et 100 euros supplémentaires par kWp pour les frais de montage de la sous-structure. Il est difficile de donner une indication globale sur les prix, car ils peuvent varier fortement et dépendent de nombreux facteurs, tels que le bien immobilier individuel, les conditions, la qualité et les produits exacts.

Les coûts d’exploitation d’une installation photovoltaïque

Après l’investissement dans une installation photovoltaïque, le propriétaire doit encore faire face à d’autres frais, par exemple pour entretenir l’installation. Ces coûts doivent également être pris en compte dans l’analyse de la rentabilité, car ils peuvent représenter environ 1 % des coûts d’acquisition par an. Mais quels sont les coûts réels auxquels les propriétaires d’une installation photovoltaïque doivent faire face et à quoi doivent-ils s’attendre ?

Coût de l’onduleur

Même si l’onduleur fait partie des coûts d’acquisition, il n’a pas la même durée de vie que les panneaux solaires eux-mêmes. L’onduleur doit donc être changé et remplacé de temps en temps. L’onduleur n’étant pas l’investissement le plus avantageux, il convient de constituer des réserves pour cette éventualité. Selon l’opérateur de réseau auprès duquel l’installation photovoltaïque est déclarée, des montants minimums allant jusqu’à 10 euros par mois sont exigés. L’onduleur a besoin de courant provenant du réseau public pour la commande, l’enregistreur de données, la surveillance des analogues et autres.

Frais d’entretien

L’installation doit bien sûr être entretenue afin d’éviter les pannes et les erreurs. Certaines entreprises proposent des contrats d’entretien avec une contribution d’environ 150 euros par an, en échange de quoi l’entretien est pris en charge. Un tel investissement est tout à fait rentable, car en cas de panne, il n’est pas possible de produire de l’électricité ni de l’injecter dans le réseau. Selon l’installation, un tel contrat peut être moins cher que de facturer individuellement chaque travail de maintenance. De tels contrats sont particulièrement intéressants pour les grandes installations qui nécessitent un entretien plus fréquent.

Frais de nettoyage

En comparaison, les coûts de nettoyage sont nettement inférieurs à ceux de l’entretien de l’installation. Les salissures dues aux feuilles, au pollen, à la poussière ou à d’autres éléments similaires sont généralement nettoyées par une averse. En cas de salissures permanentes, il peut toutefois y avoir des pertes de rendement. En règle générale, un nettoyage professionnel des modules n’est nécessaire que tous les deux ans. Toutefois, dans les zones très polluées, par exemple en raison d’un trafic important, l’installation devrait être nettoyée plus souvent. Le coût d’un nettoyage professionnel s’élève en moyenne à environ 2,50 euros par mètre carré.

Coût de l’assurance

Assurer son installation photovoltaïque peut s’avérer utile pour de nombreux propriétaires. Selon la taille de l’installation, l’assurance responsabilité civile et l’assurance tous risques peuvent protéger contre les pertes de revenus, les frais de réparation élevés et les cas de responsabilité civile. Le coût de l’assurance peut s’ajouter chaque année aux frais d’exploitation, mais il est relativement modéré en comparaison. Les propriétaires peuvent payer environ 50 euros par an. Selon les circonstances et l’environnement extérieur, l’assurance, le nettoyage et l’entretien ont plus ou moins de sens, cela dépend de votre bien immobilier.

Photovoltaïque – la promotion & le financement pour les maîtres d’ouvrage et les propriétaires de biens immobiliers

Une installation photovoltaïque est un investissement important qui nécessite un bon financement. Certes, les intéressés sont attirés par les tarifs de rachat, mais ceux-ci ont diminué ces dernières années. Pour réussir à financer son installation photovoltaïque, il existe néanmoins quelques options.

Le tarif d’achat pour les propriétaires de panneaux photovoltaïques

La rétribution de l’injection est fixée dans la loi sur les énergies renouvelables. La rémunération de l’injection est versée à ceux qui injectent dans le réseau public l’énergie produite en excès par l’installation photovoltaïque. Le montant de cette rémunération dépend des facteurs locaux et est fixé par le législateur.

La loi sur les énergies renouvelables (EEG)

La loi sur les énergies renouvelables (EEG) est entrée en vigueur le 1er avril 2000. Elle réglemente les tarifs de l’électricité produite à partir de différentes sources d’énergie renouvelable. L’objectif de la loi est de promouvoir les énergies renouvelables, comme l’énergie hydraulique et éolienne, mais aussi l’énergie solaire, la biomasse et le gaz de décharge, d’épuration et de mine. Il s’agit d’éviter l’utilisation de sources d’énergie polluantes et de promouvoir la technologie dans le domaine des énergies renouvelables. Dans le cadre de la loi sur les énergies renouvelables, des dispositions ont également été prises concernant le tarif de rachat de l’électricité afin de rendre l’option d’une installation solaire personnelle sur le toit plus attrayante pour les maîtres d’ouvrage et les propriétaires de biens immobiliers.

Rémunération de la consommation propre

Ce n’est qu’en 2009 que la rémunération de la consommation propre a été introduite. Depuis lors, la totalité de l’électricité produite ne doit plus être introduite dans le réseau public et une rémunération est versée pour la consommation d’électricité solaire. Cette rémunération est toutefois beaucoup plus faible que la rémunération de l’injection dans le réseau.

L’objectif de la rémunération de la consommation propre

Dans un premier temps, l’objectif de la rémunération de l’autoconsommation était de réduire les coûts de l’extension du réseau et les coûts de la rémunération de l’électricité solaire. Mais les propriétaires d’installations photovoltaïques en tirent également un avantage. Ils peuvent utiliser directement l’électricité solaire qu’ils produisent eux-mêmes, sans l’économiser au préalable dans le réseau public. Les propriétaires économisent donc de l’argent puisqu’ils ne dépendent plus du réseau public et bénéficient pour ainsi dire en plus de la rémunération de l’autoconsommation.

Photovoltaïque – Les modules solaires et leur fonctionnement

Les modules solaires sont les composants les plus importants d’une installation photovoltaïque. Selon la taille des modules, les cellules solaires sont reliées entre elles. Une installation photovoltaïque réunit à son tour plusieurs modules solaires et les interconnecte pour former ce que l’on appelle des chaînes. L’ensemble des chaînes constitue alors le générateur solaire. Mais comment fonctionne exactement une cellule solaire et comment l’énergie solaire est-elle transformée en électricité ?

Les différents types de cellules photovoltaïques

Les cellules solaires transforment l’énergie de rayonnement en courant continu. L’effet photoélectrique physique permet d’expliquer le phénomène qui se produit dans les cellules solaires. Les cellules solaires se composent d’une électrode négative, d’un silicium dopé n et d’un silicium dopé p, d’une couche limite et d’une électrode positive. Le champ électrique qui se crée entre les couches n et p garantit le passage du courant dans un circuit fermé.

Cellules solaires polycristallines

Dans les cellules solaires polycristallines, le matériau semi-conducteur est le silicium. Celui-ci est fondu et dopé, puis coulé en blocs à l’aide de différents procédés de coulée. Le silicium devient solide et est appelé lingot à l’état solidifié. Une fois le bloc découpé en tranches, le silicium d’origine est appelé « wafer » (plaquette), qui est recouverte d’une couche antireflet. Ces cellules solaires polycristallines ont un rendement plus faible que les cellules solaires monocristallines, mais leur fabrication est moins coûteuse.

Cellules solaires monocristallines

Les cellules solaires monocristallines utilisent également le silicium comme matériau semi-conducteur, mais le processus de fabrication est différent de celui des cellules solaires polycristallines. En raison de la différence de fabrication, la production est certes plus chère, mais la consommation d’énergie et le rendement sont très élevés. Lors de la fabrication, d’autres cristaux sont formés, ce qui explique la différence entre les deux cellules solaires.

Cellules à couches minces

Les cellules à couches minces présentent une méthode de réglage très différente de celle des cellules solaires monocristallines ou polycristallines. Dans ces cellules solaires, le semi-conducteur est recouvert d’un matériau de support, ce qui permet à cette méthode d’utiliser peu de matières premières et d’être très facile à fabriquer. Le choix du matériau semi-fini utilisé est très vaste. Outre le silicium, l’arséniure de gallium, le séléniure de cuivre et d’indium, le tellurure de cadmium ou encore des colorants peuvent être utilisés comme revêtement. Le rendement de ces cellules solaires est toutefois inférieur à celui des cellules cristallines, mais elles sont bon marché et faciles à fabriquer.